Une petite fic (ma première !) que j'ai commencée y a un moment et que j'ai toujours pas finie. Je croyais que j'aurais jamais le temps mais comme j'ai une connexion de merde bah... j'ai rien d'autre à foutre alors je la continue ^^ Donc voila c'est une petite (loooooooooooooongue xD) fic sans prétention qui parle d'adolescentes, de leur vie quotidienne et de leurs malheurs. Je l'ai commencée au collège (je l'ai un peu arrangée quand même ^^') donc c'est un peu nyan nyan mais bon ^^'
à vous de me dire
... PS : j'ai pas vérifié l'orthographe depuis que je l'ai arrangée ^^'
UN RAYON DE LUMIEREChapitre 1 – La fin d'une histoire.Le matin venait à peine de se lever, déjà par la fenêtre, les premiers rayons du soleil illuminaient la petite chambre tamisée par de fins rideaux roses. Posé sur le bureau, le réveil indiquait sept heures vingt neuf. La pièce était peu meublée : une armoire, un bureau, des étagères et un lit. Quelques cartons trainaient encore dans un coin. Dans le lit près du bureau se découpait une silhouette sous les couvertures dont seules de longues mèches de cheveux roux étaient visibles, s'étalant paresseusement sur le coté de l'oreiller. La couette aux couleurs chaudes se soulevait lentement au rythme de la respiration lente et calme du sommeil.
Soudain, la sonnerie stridente du réveil retentit à travers toute la salle. Dans le lit, la silhouette remua et une main jaillit de sous les draps pour aller enfoncer le bouton du réveil. Le bruit cessa aussitôt. L'occupante du lit se redressa et s'assit sur le bord face à l'armoire ornée d'un grand miroir. En posant les pieds sur le sol, elle s'observa un instant dans la glace. Elle y vit une petite adolescente de 14 ans aux longs cheveux rougeoyants, légèrement ondulés, qui lui tombaient sur les hanches. Elle la regardait de ses grands yeux noisette aux multiples reflets d'or. On s'était souvent moqué d'elle dans son enfance à cause de son apparence inhabituelle, ainsi elle n'avait jamais eu vraiment d'ami. Elle jeta un regard à son environnement, la tapisserie jaune pâle reflétait la lumière du soleil rendant la pièce lumineuse.
Elle ouvrit l'armoire et regarda à l'intérieur. Elle ne put retenir un frisson à la vue de l'uniforme neuf accroché à un cintre en face d'elle. La jeune fille secoua la tête, non ! Ce n'était pas le moment de se décourager. Elle l'attrapa et enfila la mini-jupe bleue et la chemise à manches courtes blanche, puis elle noua le ruban bleu autour de son cou et enfila les bas blancs. Alors qu'elle tendait le bras pour se saisir de son sac à dos neuf, une voix masculine retentit de derrière la porte :
« Mizuki ? Descends prendre ton déjeuner ou tu vas être en retard ! »
« J'arrive ! » répondit l'intéressée.
L'adolescente jeta un dernier regard dans le miroir, rajusta quelques mèches de sa frange épaisse et sorti de sa chambre d'un pas décidé.
Arrivée au bas des escaliers elle prit une profonde inspiration et poussa la porte de la cuisine en lançant :
« Bonjour grand frère, bonjour Suzuka ! »Le jeune homme assis à la table leva les yeux de son journal. Le frère de Mizuki, Hiro était beau,
grand, blond aux yeux noisette. Il avait vingt cinq ans et souriait toujours avec douceur et sincérité.
« Bonjour, tu es en retard ! » répondit-il.
« Bonjour Mizuki, bien dormi ? » demanda une douce voix.
Sa propriétaire, devant le plan de travail se retourna et sourit à Misuki. Suzuka, la femme de Hiro. Du même âge que celui-ci, c'était une belle femme, séduisante et dynamique qui savait toujours trouver les mots justes. Ses cheveux châtains étaient retenus en arrière par une pince bleue qui faisait ressortir la couleur azur de ses yeux. Elle saisit une assiette de pancakes et la déposa sur la table.
Mizuki s'assit à la table et commença à déjeuner.
« Très bien, merci »En mangeant, elle observa le couple souriant qui lui faisait face. Cela faisait maintenant quatre ans qu'elle vivait avec eux et ils avaient déménagé il y a un mois. Ils lui avaient réellement sauvé la vie et pour cela elle leur serait éternellement reconnaissante.
L'adolescente se leva et pris son sac.
« J'y vais ! » dit-elle en se dirigeant vers la porte d'entrée.
Elle enfila ses chaussures et sorti. Au moment de fermer la porte, elle entendit la voix de son frère de la cuisine.
« Tu penses que ça ira pour elle ? » disait la voix.
« Je l'espère, on a déménagé loin et ici personne ne la connait. Ça devrais bien se passer pour elle. » répondit sa femme.
« Espérons-le »La porte se referma mais Mizuki ne bougea pas. Ses yeux s'étaient agrandit, son souffle s'était accéléré et une boule était apparue au creux de son estomac. Elle dû se retenir à la porte pour reprendre son souffle. Une fois fait, la petite rousse serra les poins, leva la tête et s'élança sur le trottoir en direction du collège. Celui-ci était à dix minutes de marche de la petite maison.
En marchant, Mizuki repensa aux raisons de sa soudaine frayeur. Elle entrait en cinquième en cours d'année après avoir déménagé précipitamment. Malgré ses bons résultats scolaires, elle avait un an de retard sur ses camarades à cause d'une absence prolongée lors de son CE2. Mais il n'y avait pas que cela. Depuis quatre ans, le fait d'aller à l'école, qui était auparavant un véritable soulagement, était devenu une torture à cause des brimades qu'elle devait subir à propos, entre autres, de son physique de la part des autres élèves. Les enfants n'étaient pas tendre à cet âge là. Et même les adultes adoptaient une attitude méprisante.
Mais c'était différent maintenant. Car comme l'avait dit Suzuka, même si son physique n'avait pas changé, ici personne ne connaissait son histoire.
Pourvu que tout se passe bien...
Avant de s'en apercevoir, elle se retrouva à l'entrée de sa nouvelle école. Les autres élèves entraient sans faire attention à elle. Cela la réconforta et l'encouragea.
Oui, ce serait définitivement la fin d'une longue et affreuse histoire.