Sortie au lac ( libre + Hikari )

Je pris a la va-vite mon sac a dos, a l'interieur de quoi survivre une semaine en nouriture (et qui genéralement ne me fais que trois heures ... ) un bon gros livre calibre pavé, des lunette de soleil ( oui ... Des lunettes et n livre, dans le même sac ...) Et je poussai la porte, pour sortir . L'autre jour, dans le train, j'avais remarqué un grand lac avec de l'herbe pour s'y asseoire, et bouquiner . En pleine communions avec la nature . J'ai commencé a marché, en regrettant d'avoir mis des bottes . Au bout d'un moment, je me suis arreté, assise sur un gros rocher, et j'ai enlevé ces chaussures assez durs a supporter . Non, courir pieds nus dans les cailloux n'est pas agréable, mais alors là pas du tout ... Et, miracle de la sience, je ne suis pas tombé . Je ne me suis pas fait percuté par un char d'assaut, je n'ai pas été attaquée par un raton laveur, ou par un écureuil. Donc, quand je suis arrivée au lac, j'était contente, bah j'avais mal aux pieds mais ça ... C'est rien, pas quand on me connais . J'ai plongé mes pieds dans l'eau, trempant au passage ma robe ( Bah oui, Jess, quitte a se mouiller les pieds, pourquoi ne pas se tremper le bas de la robe aussi ...) Et j'ai commencé a lire . Le soleil éclatait sur mon visgae, me dérangeant un peu, en même temps, j'ai profité, pas de neige, une temperature a 10°C en hiver, c'est chaud ... ( Ou froid, a vous de voir ... ) Bref, il faisait bon, alors je m'e foutais largement .

- Allez encore un peu...

Qu'est ce que je faisais là moi ? Comme d'habitude je m'étais mise dans une drôle de situation : j'étais sur une branche d'arbre en train de tendre les bras pour attraper un chat. On m'y reprendrait.
J'étais encore partie le plus tôt possible sans prendre mon portable pour ne pas être en contact avec ma famille. En me promenant au hasard j'avais atterrit au lac. En repensant à ma dernière visite je rigolais. J'avais rencontré une extra-lucide qui voyait des espèces de monstres. Décidément les rencontres ne manquaient pas depuis la rentrée mais c'était marrant. Bref, je m'étais approchée et assise au bord du lac pour regarder le soleil se refléter dans l'eau. Quel calme !
Et puis j'avais entendu du bruit depuis les arbres près de moi. Curieuse, j'étais allée voir. En fait, c'était un chat gris qui était monté dans un arbre et qui regardait le sol en miaulant à la mort. Avec toute ma compassion j'avais entrepris l'escalade en récoltant quelques bleus et écorchures. Et à présent j'essayais d'atteindre le chat qui avait l'air d'avoir peur de moi.
Je réussis finalement à le saisir même si il me griffait les mains. J'étais à à peine deux mètres du sol quand l'animal réussit à se hisser sur mon bras pour venir planter ses griffes dans mon cou. Grimaçant de douleur, je lâchais prise et tombais sur le sol.

- Aaah ! Aïe !

Le chat hurla et s'enfuit me laissant une magnifique griffure dans le cou. Il avait même réussit à déchirer ma veste jaune et mon jean était plus déchiré qu'il ne devrait. Je me relevais et me dirigeais vers l'eau claire pour en mettre sur la griffure.

- Outch ! ça pique...

Je relevais la tête. A côté de moi je vis la nouvelle... zut c'était quoi son nom déja ? Bon tant pis ça finirait bien par me revenir.

- Salut !

J'était en pleine discution interne pour savoir si je devais appeler ma soeur, ou si je devais attendre se soir, quand j'entendis un bruit sourds, un gémissement . Je me dit que c'était mon imagination, mais non en fait, quand je me retournais il ya avait cette fille, celle aux cheveux rose .
"Euh ... c'est quoi d'jà son prenom ???"
- Salut !
-Coucou, ... Hikari c'est ça ???
Je sortis mes pieds de l'eau, pour me relever . Elle avait une vilaine griffure sur le coup, et ses habits étaient déchiré. Finalement, les ratons laveur étaient tombés sur quelqu'un d'autre que moi, pour une fois ... Enfin, c'était pet être un écureuil ...
-Ouch ! Comment tu as fait pour te blesser le coup comme ça ? Je crois que j'ai des pansement dans mon sac ...
En disant cela, je me baissait pour vider mon sac et prendre lesdits pansements, avant de lui en tendre un assez gros pour couvrir sa blessure .

-Coucou, ... Hikari c'est ça ???
- Ouais c'est ça ! Et toi c'est Jess !

Ouais bon je savais plus la suite mais bon normalement c'était bon. Je lui souriais tranquillement. Son regard se porta dans mon cou.

-Ouch ! Comment tu as fait pour te blesser le coup comme ça ? Je crois que j'ai des pansement dans mon sac ...

Je me mis à rire et pris un air mystérieux.

- Blessure de guerre. Hahaha ! Non je rigole ! Y avait un chat dans l'arbre là bas j'ai voulu l'aider mais il était pas vraiment coopératif...

Je montrais la blessure du doigt pendant qu'elle farfouillait dans son sac.

- Ah je veux bien un pansement ! Ma mère m'en met toujours plein dans mon sac parce que je suis un peu étourdie... mais je l'ai pas pris !

J'haussais les épaules en rigolant.

- Ah je veux bien un pansement ! Ma mère m'en met toujours plein dans mon sac parce que je suis un peu étourdie... mais je l'ai pas pris !
J'ai rit, moi c'est pas que je suis étourdie, c'est que dès le matin ou je pose les pieds par terre, je risque de tomber .
-Les chats sont des individus violents, qui risquent de devenir dangereux au premier regards . J'ai rigolé, j'aime les chats, ce sont eux qui ne m'aiment pas ...
-Bref, oui, moi c'est Jessalyn, oui je sais, je te l'ai d'ja dit, et je sais, c'est nul comme prenom, mais on s'y fait ... J'ai souris .

-Bref, oui, moi c'est Jessalyn, oui je sais, je te l'ai d'ja dit, et je sais, c'est nul comme prenom, mais on s'y fait ...
- Haha non moi j'aime bien c'est cool et pas commun !

Je m'étais assise et regardais mes vêtements. Ils étaient vraiment dans un très mauvais état. Je devrais peut-être m'en débarrasser en rentrant à l'internat.

- Heureusement que je rentre pas chez moi ma mère me tuerais. Pour elle l'apparence et les fringues c'est sacré. J'ai déjà de la chance de pouvoir choisir mes tenues alors si elle voit ça...

Je laissais le silence planer un instant. Jusqu'à se que ma curiosité refasse surface.

- Pourquoi t'es venue ici au milieu de l'année ?

- Pourquoi t'es venue ici au milieu de l'année ?
Mon sourire s'est perdus .
-Mauvaises notes a répetitions, une tante qui sais pas gerer des gosses, une petites soeur qui lui en fait voir de toutes les couleurs (avec raisons) du coup je pouvais pas essayer de bosser, ça gueulait de partout, et du coup j'ai vraiment raser le sol, et puis finalement ma tante a déclaré que pour ''que mes notes remontes'' donc, théoriquement por se débarrasser de mon encombrante personne, il fallait que j'aille dans un internat, pour me liberer du poids de Margaret. Margaret étant ma petite soeur de qutre ans, la seule des deux éssayant de m'aider dans mon boulot .
J'ai dit ça comme ça, comme si le fait que je vive chez ma tante était naturelle, comme si mes notes merdiques étaient naturelles, comme si le fait que je deviendrais jamais douée en cour était ... Était normal .
-Mais sinon, tu es ici depuis longtemps toi ???
''change de sujet Jessy, viiiteuh !!!'' ais-je pensé .

J'écoutais son récit avec attention. Apparemment elle vivait chez sa tante avec sa soeur ? Elle n'avait pas dû avoir une vie facile.
J'étais attendrie mais ne voulait pas poser trop de questions. J'avais moi même quelques problèmes familiaux dont je n'avais parlé à personne. Mais je voulais les régler moi même. Elle avait l'air de subir tout cela comme si c'était naturel.

- Tu as l'air de vraiment tenir à ta soeur... en tout cas si un jour tu as besoin d'aide pour quoi que se soit n'hésite pas d'accord !

Je lui avais dit ça avec un sourire encourageant. Demander de l'aide hein ? ça m'allait bien de dire ça...
Elle avait l'air gênée tout à coup, comme si elle se rendait compte de se qu'elle disait.

-Mais sinon, tu es ici depuis longtemps toi ???

Elle changeait de sujet... après tout si elle ne voulait pas parler pour l'instant...

- Moi je suis originaire de cette ville. Mais mes parents préfèrent que je sois interne parce que dire que sa fille est dans un pensionnat c'est plus classe. Je suis fille unique et comme je suis assez intelligente on peut dire qu'ils étaient très fiers de moi...

J'eut un rire amer. Enfin ils étaient fiers de moi jusqu'à se que je commence à me teindre les cheveux en rose. Pour sur ça leur avait fait un choc.

- Moi je suis originaire de cette ville. Mais mes parents préfèrent que je sois interne parce que dire que sa fille est dans un pensionnat c'est plus classe. Je suis fille unique et comme je suis assez intelligente on peut dire qu'ils étaient très fiers de moi...
J'ai soupiré, démoralisée. Je ne saurais jamais ce que c'était que d'avoir un père, une mère, qui tienne a sois, moi tout ce que j'avais c'était ... Constance ... Pas que je la déteste, mais elle ne serai jamais une mère, ni pour moi, ni pour ma soeur ...
-Faut croire qu'il y en a qu'on de la chance éhè J'ai dit ça avec une voix enjouée, même si j'avais mal au ventre, et les yeux près a se vider ...

-Faut croire qu'il y en a qu'on de la chance éhè

Oups j'avais fait une gaffe. C'est vrai après tout moi j'avais mes parents. Et riches de surplus. Même si ils essayaient de contrôler ma vie et me considéraient plus comme un faire-valoir qu'autre chose. Mais ils étaient là et même si je ne voyais pas souvent les avantages il y en avait. Incontestablement. Je la regardais d'un air désolé. Je ne savais pas pourquoi elle vivait chez sa tante, si ses parents étaient vivants,... je ne savais rien d'elle. Et donc je ne savais pas comment m'excuser.

- Je... pardon.

Je baissais les yeux. Je voulais dire quelque chose. Mais quoi ? Je lui aurais bien dit que mes parents n'étaient pas aussi aimants qu'elle devait le penser mais ça aurait été me plaindre d'un poignet foulé à un manchot.

- Je... pardon.
Je l'ai regardée, avant de me gifler mentalemnt . Et qu'ets ce que je foutais là a me plaindre, même si je ne conaissai pas mes parents, ils étaient vivants ! Alors pourquoi je me plaignais !?
-Non non non t'excuse surtout pas ! C'est moi qui dérape, j'ai pas a me plaindre tout le temsp comme ça !
J'en avais marre de moi, de mes conneries, de mon égoscentrisme.
"si tu fonds en larmes là au milieu Jess', je te tue !" J'ai pensé, en tenant de refouler mes larmes.
"C'est des conneries qu'est ce que tu fous Jess' ! tu t'appitoie sur ton sort là !''

- Non non c'est moi qui m'excuse je suis qu'une fille de riches alors que toi... enfin voila quoi... désolée aaargh pourquoi je met tout le temps les pieds dans le plat ?

Je m’emmêlais les pinceaux. Je me mis à me gratter nerveusement la nuque quand je vis les yeux embués de Jess. Zut, je faisais quoi maintenant ? Alala mais quelle galère !! pourquoi j'étais venue à parler de ça moi ?

- Ah mais tu sais ma vie est pas super cool non plus en fait y a même une ambiance bien pourrie chez moi

C'était bien vrai. Un père qui ne pensait qu'à son pouvoir et son argent, une mère qui ne pensait qu'au qu'en dira-t-on et aux apparences. Tous deux unis par un mariage arrangé. Ne s'adressant la parole que pour prendre de grandes décisions comme MON mariage arrangé et ne dormant même pas dans la même chambre. Quand à moi, je faisais juste tout pour m'échapper de ça. Tout sauf finir un jour comme eux.
Mais ça s'était mon problème. En dehors de ma famille j'avais une vie parfaite. Des amis, de bons résultats en cours.
Un instinct bizarre me saisit et je mis ma main sur l'épaule de Jess pour la regarder dans les yeux.

- Se qui compte c'est se qu'on a, le reste on s'en fout. Pas de regrets, juste des sourires et quand ça va pas on a toujours des amis. C'est fait pour ça non ?

Je reniflais, et passa un bras assuré sous mes yeux, pour essuyer les larmes qui coulaient malgré moi .
-C'est vrai, mais toi tu connais tes parents, et même si les tiens sont pas super ... Nan, je crois que j'ai rien a dire, y'a vraiament pire que les miens, et je devrais même pas avoir le droit de pleurer sur mon sort. Désolée, c'est de l'égoscentrisme pur et simple ... Tu as raison, dans la vie il vaux mieux sourire ...
"Pas facile quand on ets rejeté et qu'on a pas d'amis ...'' je me suis dit, avant de me frapper mentalement. Ce que je pouvais être égoïste moi !!!

Non c'était trop voila qu'elle pleurait en plus. Au lieu de la consoler mes paroles avaient eu l'effet inverse.
Je me plantais devant elle pour la fixer calmement.

- Hé ! C'est pas égoïste. T'as le droit de craquer ! Je me doute que t'as pas eu une vie facile... il faut sourire mais j'ai aussi dit que quand ça allait pas y avait des amis ! Tu peux pleurer si tu veux parce que tu es mon amie d'accord ?

Je la pris dans mes bras. J'avais jamais supporté de voir quelqu'un pleurer. Moi qui avais vécu toute mon enfance dans un monde froid sans la moindre once de sentiments, où même les larmes étaient aussi fausses que les sourires. Je me souvenais encore la première fois que j'avais vu quelqu'un verser de "vraies" larmes. Je n'avais jamais eu aussi mal. Ma mère m'avait ensuite expliqué que c'était parce que la personne était faible. Que les sentiments faisaient souffrir tout le monde. Avec le temps, j'avais appris que s'était faux, mais j'avais toujours conservé cette empathie qui ne me venait certainement pas de mes parents.
Les larmes de Jess me faisaient le même effet, comme si je ressentais la même douleur pendant un instant.

- Hé ! C'est pas égoïste. T'as le droit de craquer ! Je me doute que t'as pas eu une vie facile... il faut sourire mais j'ai aussi dit que quand ça allait pas y avait des amis ! Tu peux pleurer si tu veux parce que tu es mon amie d'accord ?
Elle me pris dans ses bras, je n'avais jamais eu d'amis . Mes sanglots redoublèrent, toujours contre ma volonté . Me maudire ne servirait sans doute a rien, alors je m'employais a essayer de me calmer . Au bout d'un moment j'y parvint, mais je reculais vite, je devais faire peir, les yeux et les joues rouges .
-Merci, c'est la premiere fois qu'on me dit ça .
C'était vrai je n'avais jamais eu d'amis, encore moins quelqu'un pour me réconforter quand ça n'allais pas, que je faisait une crises de larmes. J'ai souris, un vrai sourire.
-En attendant, t'a fait une sacré bétise, parce que maintenant il va falloire me supporter ...
J'ai sourit, encore plus si c'est possible.

Elle se recula vivement. C'est vrai que j'avais vraiment agit impulsivement. Comme une gamine en fait.

-Merci, c'est la premiere fois qu'on me dit ça .

Elle me fit un sourire magnifique. Un sourire de gratitude. Je le lui rendis. Je passais peut être pour une idiote mais rendre le sourire aux autres était une vraie satisfaction et ça me faisait aussi du bien à moi.

- Hahaha de rien ! Et puis je me suis fait une amie à qui j'ai rendu le sourire alors... Je suis doublement contente !
-En attendant, t'a fait une sacré bétise, parce que maintenant il va falloire me supporter ...

Elle souriait encore davantage.

- Héhé t'en fais pas j'en ai vu d'autres et puis toi aussi tu vas devoir me supporter ! Fais attention, je suis une vraie maladroite gaffeuse !

Je lui donnais un coup de poing dans l'épaule et lui fis un clin d'oeil avant de rire aux éclats.

- Héhé t'en fais pas j'en ai vu d'autres et puis toi aussi tu vas devoir me supporter ! Fais attention, je suis une vraie maladroite gaffeuse !
Elle me lança un coup rieur dans l'épaule, avant d'éclater de rire . Sa bonne humeur me faisait du bien, avec elle j'oubliais mes problèmes . La bonne humeur étant contagieuse, je me mis vite a rire aussi, et niveau maladroite gaffeuse, j'était moi aussi une calamité, d'ou la méga-boite de pansement dans mon sac. J'était assez contente, en a peine deux jour je m'était fait une vraie amie, et je sut que ça durerais, et puis elle était gentille, et elle avait l'air de s'y connaitre niveau passé désastreux .

On rigolait toute les deux. C'était agréable de pouvoir passer des moments joyeux entre amies. La vie m'avait appris que s'était ça le plus important. Et puis apparemment j'avais réussi à lui transmettre un peu de bonne humeur.
Nos rires cessèrent et le silence s'installa.
Toujours aussi mal à l'aise dans ces moments là je finis par le briser.

- Tu veux pas bouger un peu ? Y a un petit bar-snack près du lac, je te paye quelque chose ?

Je fouillais mes poches. Ouf, heureusement que je pensais toujours à prendre un peu d'argent.

Mmmh ... Pas fauw, j'avais envie de bouger, rester plantée là comme une potiche, très peu pour moi ...
En plus j'avais aussi de l'argent dans mon sac . Je me suis laissée tomber par terre, et ai remis mes bottes .
-Je suis partante pour le bar-snack, mais dans ce cas, c'est moi qui paye .
Je me relevais, époussetai ma robe avant de remettre le gros livre dans mon sac, et de le refermer. Je le mis sur mon dos, et attendis qu'Hikari se lève, personellement je ne connaissait pas assez la ville pour m'orienter, je savais juste ou se trouvais le lac après quelques recherche sur mon portable. J'ai marché un peu, et mon talons s'est enfoncé dans l'herbe, je me suis rattrapée de justesse .
-Je pense que je les remmetrais après ... Ai-je commenté, après les avoir enlevé . TRop dangereux de marcher e talons dans l'herbe ...

- Ok ... de toute façon j'avais pas assez pour payer pour deux... Tu vois c'est là bas !

Je lui indiquait du doigt une espèce de grande cabane bleue sur laquelle on pouvait lire "Aquasnack" (HRP : nom à la con c'est pas moi qui l'ai choisit >.>) un peu plus loin derrière une rangée d'arbres. Je venais souvent ici quand je ne voulais pas rester chez moi avant et je connaissais bien l'endroit. Je marchais d'un pas sur. J'avais bien fait de mettre mes tennis beiges.
Jess, elle, n'avait pas gardés ses talons.

-Je pense que je les remmetrais après ...

Je me mis à rire doucement. Pas un rire moqueur, juste un rire joyeux.
On marcha un moment puis arrivées à la cabane, je saluais le vendeur qui nous accueillait chaleureusement. C'était un homme enrobé et moustachu mais très gentil et qui adorait les enfants.
Le snack proposait des sandwich mais aussi des crêpes, gaufres et autres, des glaces et bien sur des boissons, en bon bar.

- Je prendrais une gaufre au sucre et un chocolat chaud s'il vous plait ! Tu veux quoi Jess ?

Elle a rit quadn elle a vu que j'enlevai mes talons, c'est galère a marcher dans les caillou avec ces machins là !!!
- Je prendrais une gaufre au sucre et un chocolat chaud s'il vous plait ! Tu veux quoi Jess ?
J'ai réflechis ...
-Mmmmh pareil avec un suplément chantilly sur le chocolat chaud s'il vous plait .
Et puis j'avais faim, et mes kilos en trop ( mais biiien sur Jess des kilos en trop ...) et bah ils attendrais !
J'ai souris, et quand on m'a apporté ma commande, j'ai payé pour nous deux, avant de me jetez sur la crêpe avec appétit .

Je la regardais manger avec enthousiasme et commençais moi aussi ma sucrerie. Je n'avais pas un appétit énorme mais j'aimais beaucoup manger ici. C'était délicieux et l'ambiance était chaleureuse, surtout en été quand les gens du camping d'en face venaient faire du canoë ou juste se détendre au lac. Mon amie avait l'air d'apprécier aussi. Je m'esclaffais en la regardant savourer son plat avec délice.

- Hahaha quel appétit ! Je vais finir par croire que t'as pas mangé depuis un mois !

C'était plutôt moi qui donnait cette impression avec mon corps tout filiforme et petit mais j'avais envie de la taquiner un peu.

- Hahaha quel appétit ! Je vais finir par croire que t'as pas mangé depuis un mois !
J'ai souris .
-Nan, pas un mois, deux jours . Enfin j'ai mangé ... Des barres de céréales et des fruit sechés ... Je connaissais personne, alors j'ai pas osé allez a la cantine ... J'ai rougis,c'était vrai, et j'avai pris tout ce que je pouvais, tout e qui rentrais dans mespoches ( oui, mais j'avais laissé un billet de 20 et un de 10 dans la tirelire secrete de Margaret, alors c'était pas vraiment du vol ...) Et j'avais eu assez pour me passer de voire des gens .

Je la regardais avec des yeux ronds... depuis deux jours ? J'avais bien entendu ? Je restais choquée un moment puis mon cerveau réussit à enregistrer l'information et même à envoyer une réponse (il est trop fort mon cerveau).

- QUOOOOOA ?????? D-depuis deux jours ? Mais... ça va ?

Oui bon on peut pas dire que ma réaction soit très intelligente mais bon... deux jours... juste pour voir personne. Remarque il m'arrivait assez souvent de manquer des repas avec mes parents mais je me rattrapais au suivant ou alors j'allais manger dehors. Mais il fallait dire aussi que j'avais plus de moyens et plus d'argent de poche (beaucoup plus).
Je lui pris les mains et la regarda fixement d'un air très sérieux.

- Ok à partir de maintenant tu mangeras à la cantine avec moi matin, midi et soir ! Aucun refus ou objection ne sera accepté !

Non mais... j'allais pas laisser une amie crever de faim non plus... et puis peut-être qu'elle deviendrait amie avec les autres aussi à la longue...

- Ok à partir de maintenant tu mangeras à la cantine avec moi matin, midi et soir ! Aucun refus ou objection ne sera accepté !
L'associale que je suis a tout de suite paniqué. Mais si ses amis ne m'aimaient pas, s'ils trouvaient que je m'incrustait ?
-Euh, ils vont pas mal le prendre tes amis ? Non parce que je suis source d'enmerde quand je fais rien alors si je m'incruste ...
J'ai vraiment paniqué, non non non, ne connaitre personne c'ets pas grave, mais avoir des gens a dos non ! Gros moment de stress, surtout qu'elle semblait détérminée ...
-Ecoute, je suis douée pour me mettre des gens a dos, je veux pas me faire d'ennemi, j'ai un peu peur .
Un peu était faux, j'avais BEAUCOUP peur ...