Sur le toit il y a.... Le paysage (Pv avec Yuri Hono)

Les cours sont enfin terminer et j’ai pris de l’avance sur mon horaire. Alors que je marche pour aller chez moi, je remarque que je ne suis jamais aller sur le toit. Bien que ce ne soit, pour le commun des gens, un endroit pas vraiment intéressant, moi, j’ai vraiment envie de le voir. Donc je rebroussa chemin et je décida d’un coup de tête d’aller à la rencontre de cet endroit. Je crois surtout que je voulais un endroit paisible, loin de chez moi, où règne le calme et je voulais partir depuis longtemps à la recherche d’un paysage qui me ferait rêver. Lorsque j’arriva enfin à ma destination, ce que je vis ne me déplus point. Ce paysage était tout simplement magnifique. Les arbres d’un feuillage verdâtre qui continuait jusqu’au point d’horizon et ce ciel d’un bleu azure auquel on y avait rajouté quelque nuage d’un blanc pur, c’était tout simplement resplendissant. Le soleil était brillant mais une seul chose gâchait, selon moi, le paysage. Cette chose était ce ciment gris qui prenait part à ce paysage. Le gris n’avait jamais été mon fort mais ce n’était mieux que rien. Je me demandais si j’avais apporté mon carnet à dessin car, oui, je dessine tout se qui est beau. J’inspectais si je ne l’avais pas mis dans mon sac et je le trouva enfin avec un crayon de plomb et un aiguisoir que j’emporte toujours avec moi en cas de besoin comme aujourd’hui. Je décida de m’assoir, jambe plier et pied contre le sol, et je commença à reproduire se que je voyais. J’étais inspiré et j’adorais ça. Malgré mon regard indifférent, on pouvait voir, si l’on avait l’oeil, un regard rêveur dans mes yeux et se n’était pas déplaisant. J’adore dessiner mais pas pour enseigner cette matière. J’avais pris des cours étant plus jeune, secrètement. Mes parents m’auraient probablement dit que ce n’était qu’une perte de temps totale et que je n’aurais jamais rien réussit avec mais moi j’étais contre cette méthode de penser. Alors j’ai secrètement pris ces cours et je me suis grandement amélioré. J’ai surtout aimé apprendre les dégradés. Je trouve cela amusant de faire ces dégradé aux bons endroits comme dans les arbres ou dans le ciel. Ces jeux de lumières me repose sans que je ne sache pourquoi. Ceux-ci sont le renforcement de ma joie si l’on veut décrire ça comme cela. La base de ma joie est vraiment l’histoire et c’est comme ça que je suis devenu professeur, un métier qui me plait plus ou moins, cela dépend surtout des élèves. Je trouve sincèrement que les arbres sont amusant à dessiner, je ne sais vraiment pas pourquoi mais dieu en a décidé ainsi. Il parait que les toiles ou les dessins sont à la base des sentiments pour quelque personnes. Je ne sais pas si j’en fait parti mais bon. Il paraitrait que le jaune soit une couleur agressive tandis que le bleu, une couleur plus apaisante. Et bien moi je suis toujours au plomb et j’aime dessiner des arbres verts, probablement à la base de l’indifférence car si l’on mélange ces deux couleurs opposés, elles donnent bien un vert.

Yuri soupira en posant son tampon sur son bureau. Voila, elle avait fini de tamponner les mots à envoyer aux parents des cas difficiles. Et autant dire qu'il y en avait : entre ceux qui séchaient les cours, ceux qui dormaient en cours et ceux qui dépassaient les couvres feu. Finalement le boulot de surveillante n'était pas aussi cool qu'elle l'avait pensé et elle avait très peu de temps pour réviser.
Elle décida de sortir pour travailler. Les élèves étaient bien trop bruyant pour qu'elle puisse se concentrer et leurs voix résonnaient à l'intérieur. Une fois dehors, elle s'aperçu que ce n'était guère mieux et leva les yeux au ciel. C'était pas possible de trouver un endroit tranquille ?
Soudain, une idée lui vint. Le toit ! Pourquoi elle n'y avait jamais pensé ? Il y avait rarement quelqu'un là haut à cette heure ci et puis elle pourrait profiter du soleil. Elle se décida donc à monter. Une fois en haut, elle vit que la porte était ouverte. Tiens, il y avait déjà quelqu'un ?
Espérant que la personne en question n'était pas bruyante, elle se faufila sur le toit. Elle lança un regard circulaire et elle vit le prof d'histoire. Quel hasard ! Le beau sensei était assis, les genoux repliés et semblait griffonner quelque chose. La jeune surveillante oublia immédiatement son idée de base, à savoir réviser pour son concours, et s'approcha silencieusement du professeur. Elle était curieuse de savoir se qu'il faisait et en plus, elle avait vraiment envie de lui parler depuis l'épisode du bar. Il lui semblait être quelqu'un de calme et sérieux mais néanmoins très sympathique. Sans parler de son apparence on ne peut plus attirante.
Elle se pencha par dessus son épaule sans bruit pour voir se qu'il faisait. Un dessin magnifique du paysage environnant s'affichait sur la grande feuille. La blonde ne pu s'empêcher de souffler un "Woaw". Le dessin était splendide. Elle ne pouvait qu'admirer un tel talent.

- Sensei... vous êtes vachement doué c'est... magnifique !

Je dessinais lorsque j'entendis des pas. Je croyais que ce n'était que le concierge qui faisait son travail alors je continua de reproduire ce paysage qui me semblait si magnifique. C'est lorsque j'ai entendu un ''wouah'' que j'ai compris qu'il y avait quelque près de moi. J'étais vraiment surpris que quelqu'un soit là car je ne l'avais entendu arriver. Je sursauta et c'est l'a que je vis la blonde que j'avais rencontrer au bar l'autre jour. Elle m'avait embarquer dans ce jeu puéril mais je m'étais bien amuser avec elle.

- Sensei... vous êtes vachement doué c'est... magnifique !

Elle me trouve doué? Et bien c'est rare que j'entend ça de la bouche de quelqu'un. Évidemment car je ne montre jamais cela à qui que ce soit mais elle m'a pris par surprise cette Hono-san. Je n'aime pas montrer mes dessins ou les autres choses que je fait. Je ne sais pas trop pourquoi mais j'ai le sentiment que tous se que j'entreprend doit rester dans l'ombre...

- Heum..... Merci Hono-san.

- Heum..... Merci Hono-san.

La blonde posa son sac et s'assit à côté de lui en souriant.

- Je ne savais pas que tu étais aussi doué en dessin ! Ah mais !... Il me semblait t'avoir dit de m'appeler Yuri ! Même les élèves m'appellent par mon prénom !

Elle fit une moue boudeuse puis se remit à rire.

- Bon je vais pas te déranger ne t'en fais pas continue, je cherchais juste un endroit calme pour réviser !

La blonde sortit un livre de son sac et se mit à réviser tranquillement.

- Je ne savais pas que tu étais aussi doué en dessin ! Ah mais !... Il me semblait t'avoir dit de m'appeler Yuri ! Même les élèves m'appellent par mon prénom !

Je continuais à dessiner ce paysage magique en oubliant complètement se qu'elle avait dit lorsqu'elle me retira de ma bulle en disant:

- Bon je vais pas te déranger ne t'en fais pas continue, je cherchais juste un endroit calme pour réviser !

Il est un petit peu trop tard pour ne pas me déranger mais bon, ce n'est pas grave. Je ne fit qu'un petit hochement de tête pour signifier que cela ne me dérangeait pas beaucoup. Je me tourna sur le livre que cette blonde avait dans les mains et je vis un livre de droit. Veut-elle devenir avocate ou policière?

- Heu... Pardonnez-moi d'être aussi indiscret mais en quoi étudiez-vous?

- Heu... Pardonnez-moi d'être aussi indiscret mais en quoi étudiez-vous?

Yuri sursauta et leva les yeux de son livre en le fixant un instant. Elle n'avait pas bien compris la question au début. Puis elle répondit en souriant.

- J'étudie pour entrer à l'école de police. Sortie du lycée je savais pas vraiment quoi faire... alors j'ai essayé le droit mais c'était un peu trop dur pour moi qui n'avait qu'un niveau moyen. Alors j'ai cherché quelque chose d'autre à faire et puis... on va dire que plusieurs évènements m'ont incitée à suivre cette voix !

Elle avait fini en souriant mais d'un sourire amer. De mauvais souvenirs, même si les personnes concernées avaient plus ou moins accepté, elle elle n'y était jamais arrivé. Elle avait l'impression qu'ils gardaient tout pour eux, qu'ils faisaient semblant d'aller bien. Elle se sentait comme si elle avait autant souffert qu'eux. Elle ne pouvait pas oublier, elle ne pouvait pas pardonner. Quoi que lui dise son frère, quoi que lui dise sa meilleure amie.
Elle releva la tête avec un sourire forcé.

- Pardon, je vous ennuie avec ma vie, haha ! Je vois que je vous dérange...

Elle me raconta qu'elle étudiait pour entrer à l'école de police à cause d’évènements qui se sont produit au cours de sa vie. On aurait dit que cette jeune femme portait sur ses épaules, un lourd poids. J'aurais bien voulu en savoir plus sur ces fameux évènements mais cela n'aurait causer probablement que du tord et ce n'est vraiment pas de mes affaires. Mais alors pourquoi cela me fait quelque chose lorsque je pense à cela? Je me tourna de nouveau vers cette blonde où il y avait, sur son visage, un sourire qui sonnait faux suivit de quelques paroles:

- Pardon, je vous ennuie avec ma vie, haha ! Je vois que je vous dérange...

- Vous ne me dérangez pas et je trouve cela intéressant que vous parlez de votre vie. Et, vous savez, vous n'êtes pas obliger de sourire si vous ne voulez pas.

Je crois que j'ai fait une bourde. Je sens que je vais avoir une réplique comme: '' et vous, cela ne vous tuera pas un petit sourire'' ou encore '' Mêler vous donc de vos oignions'' comme j'en ai souvent eu remarque dans le passer.

- Vous ne me dérangez pas et je trouve cela intéressant que vous parlez de votre vie. Et, vous savez, vous n'êtes pas obliger de sourire si vous ne voulez pas.

Yuri leva des yeux surpris vers son interlocuteur. Puis elle se mit à regarder le paysage d'un air mélancolique.

- Surement, se serait plus simple après tout... mais je préfère me forcer. ça ne sert à rien de passer son temps à être triste. Je ne veux ni faire pitié aux gens ni les repousser. Et puis... se serait mal de ma part. Je sais que je ne peux pas souffrir pour les autres.

Elle sourit à nouveau et eut un rire jaune. Non, ils le lui disaient toujours. Ils lui disaient qu'elle ne devait pas prendre tout ça aussi à coeur. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne comprenait pas pourquoi, comment ils avaient pu oublier tout ça, pardonner. Elle ne pouvait pas. Elle se mordit la lèvre. Et son regard se perdit dans les nuages.

- Surement, se serait plus simple après tout... mais je préfère me forcer. ça ne sert à rien de passer son temps à être triste. Je ne veux ni faire pitié aux gens ni les repousser. Et puis... se serait mal de ma part. Je sais que je ne peux pas souffrir pour les autres.

Tout en dessinant je lui répondis:
- Tu ne peux peut-être pas souffrir pour les autres mais tu peux souffrir même si ça ne te touche pas directement. Tu ne souffre peut-être pas pour les autres mais pour toi, pour le mal que quelqu'un a fait a une personne qui sans doute t'es proche. Ce n'est peut-être pas la personne qui se fait toucher par quelque chose qui souffre le plus mais les gens autour en souffre autant. C'est aussi dure pour cette personne que pour les gens qui l’entour mais ce, personne ne s'en rend vraiment compte. La souffrance est souvent contagieuse. Et tu n'es pas obliger de pleurer ou de sourire, juste ne pas te forcé à sourire pour quelque chose qui te rends mélancolique ou quelque chose du genre.

Je commençais à reproduire la parti du toit que je voyais et je m'arrêta un moment pour contempler quelques secondes ce ciel qui me semble si nostalgique tout d'un coup. Ces nuages se regroupant de plus en plus ensemble pour ne former, de mon angle, qu'un seul et unique nuage gigantesque. Il répétera cet opération plusieurs fois pour qu'enfin,un jour une pluie ne tombe. Une pluie qui peut autant faire le bonheur d’autrui que le malheurs d'autres. La pluie est souvent comparé au larmes, à la tristesse mais je ne trouve pas.

Yuri écouta le jeune professeur. Ses mots étaient vrais. Mais...

- Je veux quand même sourire. Parce que je ne veux pas inquiéter les personnes concernées. Même si je sais qu'elles s'inquiètent quand même. Mais tu as surement raison ...

Il continuait à dessiner. Puis s'arrêta pour regarder les nuages. Elle ne pouvait pas détacher les yeux de son visage. à première vu c'était quelqu'un de très neutre. Mais à y regarder de plus près, on voyait que ses yeux devenaient rêveurs. Comme si il se perdait dans ses pensées, qu'il retournait dans un passé lointain.

- Merci, c'est très agréable de parler avec toi...

Elle sourit. Sincèrement cette fois. Il avait parfaitement compris se qu'elle ressentait. Et c'était agréable de se sentir comprise. Elle repris son livre et le feuilleta un instant.

- Tu dois surement être un très bon professeur. Et toi pourquoi avoir choisit cette voie ?Pardon c'est très indiscret...ne te sens pas obligé de répondre.

- Je veux quand même sourire. Parce que je ne veux pas inquiéter les personnes concernées. Même si je sais qu'elles s'inquiètent quand même. Mais tu as surement raison ...

Je continuait de dessiner avant de m'arrêter pour contempler les nuage. Cette jeune femme me sorti de mes penser lorsqu'elle dit:
- Merci, c'est très agréable de parler avec toi...

- J'éprouve la même chose. Tu es la première personne qui m'écoute sans m'envoyer balader.
Cette blonde sourit, mais cette fois-ci son sourire me semblait sincère et j'en était ravie. J'en était rendu au ciel, un ciel d'un bleu azur auxquels il y a des nuages d'un blanc de plus en plus grisâtre. Un forte pluie était prévu aujourd'hui mais je crois plutôt quel arrivera demain. Je dessinait le contraste des nuage très pâle pour les dégradés par la suite. La voix de Hono-san se fit entendre:

- Tu dois surement être un très bon professeur. Et toi pourquoi avoir choisit cette voie ?Pardon c'est très indiscret...ne te sens pas obligé de répondre.

- Je ne sais pas si je suis un bon professeur, j'essaie, je fais du mieux que je peux pour enseigner à ces élèves. J'ai choisi cette voie par passion, j'adore l'histoire et j'ai décidé de l'enseigner. Je réfléchis et rajouta: Il y a peut-être aussi l’indépendance face à un évènement qui m'a poussé à suivre cette voie.

- Je ne sais pas si je suis un bon professeur, j'essaie, je fais du mieux que je peux pour enseigner à ces élèves. J'ai choisi cette voie par passion, j'adore l'histoire et j'ai décidé de l'enseigner.
- Je pense que tu es un bon professeur parce que tu écoutes les gens et que tu les comprends. C'est se que je ressens en parlant avec toi. C'est agréable. C'est beau de vouloir transmettre sa passion.
- Il y a peut-être aussi l’indépendance face à un évènement qui m'a poussé à suivre cette voie.

Yuri leva les yeux et hocha la tête. Elle comprenait et se demandait si l'évènement dont il parlait était de même nature que ceux qu'elle avait vécu. Après tout, chacun ses problèmes.

- Oui, je vois se que tu veux dire. Je pense que notre expérience et les évènements qui nous marquent font se que nous sommes.

La blonde resta un instant silencieuse puis se mit à rire.

- Hahaha, c'était un petit instant philosophique !

Elle sourit au professeur. Elle aimait vraiment discuter avec lui.

Cette femme n'est pas comme ceux que j'ai rencontré avant. C'est la seule personne en ce monde qui essaie de me comprendre et j'en suis flatté. Peut-être que les évènements dont elle parlait tout à l'heure aurait une similitude entre ceux que j'ai vécu. Je n'espère pas car ce serait pas une chose comme cet évènement.

- Oui, je vois se que tu veux dire. Je pense que notre expérience et les évènements qui nous marquent font se que nous sommes.

J'étais d'accord avec elle sur ce point car on ne pourra jamais oublier le passer mais il faut aller de l'avant. Et ce passé fait se que nous sommes, on apprends des erreurs (cela dépend de qui) et on continue. Je continuais de dessiner j'en était rendu au dégradé du toit et du ciel. Et c'est là que cette jeune femme me fit sursauté de nouveau en pouffant de rire.

- Hahaha, c'était un petit instant philosophique !
Je me demande sérieusement si ça l'amuse de me faire sursauté à tout coup. Je pris l'efface sur le bout de mon crayon pour supprimer la ligne que j'avais créé en tressaillant.

- Cela fait du bien quelques fois.

- Cela fait du bien quelques fois.
- Ouais ! Mais faut aussi savoir s'amuser.

Yuri se retourna et vit qu'il était en train d'effacer son dessin. Elle l'avait fait sursauter.

- Ah désolée je suis un peu brusque... C'est que je parle beaucoup. En fait je disais ne pas vouloir te déranger mais c'est se que je fais.

Elle se tut don et laissa le silence s'installer. Elle avait posé son livre près d'elle et avait levé la tête en fermant les yeux. La légère brise était agréable même si ses cheveux lui chatouillaient les épaules. On n'entendait que les bruits de la ville en bas, les rires des élèves et le bruit du crayon qui frottait sur le papier. Ce n'était pas le grand calme mais c'était suffisant.
La blonde se sentait bien. Elle n'aimait pas seulement parler avec le professeur, elle appréciait aussi beaucoup sa présence et être là assise simplement avec lui l'apaisait beaucoup. Elle aurait pu s'endormir comme ça mais elle ne voulait pas gâcher ce moment.

Elle resta donc comme ça, les yeux fermés, se concentrant sur ses autres sens. La caresse du vent, les bruits du lycée étouffés par la hauteur, l'odeur des cerisiers en fleur. Elle n'avait plus envi de réviser. Elle voulait seulement rester là. Dans le calme, avec lui. Elle n'avait jamais été aussi apaisée en présence de quelqu'un. Sauf son frère, mais ils étaient jumeaux et forcément très proches.
Elle sourit en pensant aux moments qu'ils passaient ensemble. Même depuis son accident, rien n'avait changé. Rien à par sa rancune. Mais elle parvenait bien à la camoufler même si elle savait qu'il la voyait quand même. Impossible de lui cacher quoi que se soit et de toute façon ils se disaient toujours tout. Il avait d'ailleurs semblé très intéressé quand elle lui avait parlé du jeune professeur. D'ailleurs elle n'avait pas trop apprécié son sourire à se moment là.

- Mais il faut aussi savoir s’amuser.

Cela ne m’étais jamais passer à l’esprit mais pendant toute mon enfance je ne m’étais jamais vraiment amuser. J’étais toujours plonger dans mes livres à me renseigner sur des centaines de choses. Pendant celui-ci, même le mot amusement était sorti de ma tête à se moment. Je n’avais aucun amis car ils avaient tous peur de moi ou ils ne l’étaient pas mais ils préféraient ne pas me parler. Sérieusement, cela m’a toujours sembler être quelque chose de stupide cette amitié mais quelques fois je me sentais seul et j’aurais bien voulu de la compagnie dans ces moment. Et bien non, cela n’a jamais eu lieu et aujourd’hui j’y repense et je ne crois pas que ça m’aurait déplu comme je le pensais autrefois.

- Ah désolé je suis un peu brusque, c’est que je parle beaucoup. En fait je disais ne pas vouloir te déranger mais c’est ce que je fais.

Je soupira avant de lancer:

- Comme je vous le disais tout à l’heure, vous ne me déranger pas.

Je continua de dessiner les pétales de cerisiers en mettant dans chacune d’elle un ton de lumière. Le vent soufflait sur ces pétales qui, eux, s’envolaient en suivant son courant. Évidemment je ne pu m’empêcher de les dessiné sur ma feuille, elles étaient trop magnifiques pour ne faire que les regarder. Je fis un bref coup d’œil vers la blondinette qui semblait apaiser. Je ne sais combiens de temps s’était écouler depuis que je suis monté sur le toit mais il allait bientôt faire nuit. Le soleil rougeâtre était tout simplement magnifique. Je finis les derniers détails et j’avais enfin terminé se dessin au crayon de plomb. Je signa, j’avais pris l’habitude de le faire sur un petit peu tout se que j’entreprenais, et je ferma le cahier. Je ne voulais pas retourné dans mon appartement lugubre, j’étais bien sur le toit. La fraicheur de cette saison ainsi que son paysage me faisait rêver. J’ai toujours admirer les cerisiers pour leur histoire et aussi pour leur beauté unique. Leurs couleurs d’un rose pur sont d’une beauté indescriptible. Alors je resta, assis contre le mur, à regarder ce paysage grandiose et contempler le coucher du soleil. J’étais bien avec cette blonde qui, à mon avis, c’était endormi. Ces yeux bleus fermés et son visage assoupi, peut-être dormait-elle. Le vent soufflait paisiblement sur mon visage amenant vers l’arrière mes cheveux, le temps était agréable e comme cette femme près de moi, je ferma les yeux.

Yuri appréciait le calme. Elle était si détendue qu'elle avait l'impression qu'elle allait s'endormir. Même si elle avait dit qu'elle ne voulait pas. Elle entrouvrit légèrement les yeux pour voir que le jour déclinait. Elle poussa un petit soupir las. Elle n'avait vraiment pas envi d'aller surveiller une bande de jeunes bruyants pendant leur repas du soir. Elle voulait rester là et de préférence avec son collègue. Elle se tourna doucement vers lui pour voir se qu'il faisait. Il avait rentré son carnet mais ne semblait pas non plus décidé à s'en aller.

La blonde eut un petit sourire et se laissa aller contre le mur. Elle était un peu somnolente et commençait doucement à s'endormir. Elle sentit à peine sa tête tomber du côté du professeur avant de plonger dans le sommeil. Les élèves étaient assez indisciplinés et elle devait être derrière eux non seulement la journée dans la cour, les couloirs, les permanences et les colles, mais aussi la nuit. Car il y avait pas mal de monde à ne pas respecter le couvre feu. En plus de ça, elle passait le temps qu'il lui restait à réviser ou à faire du sport. Elle était donc très fatiguée ces derniers temps. Elle ne dormait que très peu mais ça les longues soirées et les nuits blanches de sa jeunesse l'y avait habituée et elle le supportait très bien. Néanmoins il fallait bien admettre qu'elle ne pouvait pas supporter trop. D'ailleurs les cernes sous ses yeux masqués par un peu de fond de teint en étaient la preuve.

Yuri s'endormit donc avec un petit sourire, en pensant à combien la présence du professeur lui était agréable. Son frère allait encore la railler à propos de lui quand elle lui raconterait sa soirée. Elle n'aimait pas s'endormir en pensant à son frère. Cela lui amenait toujours de mauvais rêves car son subconscient faisait remonter de mauvais souvenirs.

Elle flottait au dessus de la route. Elle connaissait cet endroit et savait se qui allait se passer. Elle le voyait souvent depuis ce jour. Cet accident. Qui se répétait encore, encore et encore. Et elle ne pouvait rien faire pour l'éviter. Elle était spectatrice, elle ne pouvait que crier et pleurer.

- Haru ! Non !

Ensuite, elle arrivait dans une chambre blanche, avec sa meilleure amie dans un coin qui pleurait et l'autre monstre qui rigolait en la regardant avec ses yeux de pervers. Et elle serait les poings, le traitant de tous les noms alors que son amie perdait la raison.
Mais un élément nouveau s'ajouta. Une impression de paix, de détente. Elle se sentait mieux.

Les bruits comme les cris des élèves s’estompait tout comme les rayon lumineux du soleil couchant. J’étais bien calme, dans la lune pratiquement, lorsque quelque chose atterrit sur mon épaule. C’était la tête de Yuri qui, à en juger, était en train de dormir. Cette situation n’était pas désagréable mais juste... Inhabituelle. Je resta comme cela pendant un long moment, jusqu’a se que le soleil donne place à une lune sublime. Celle-ci n’était pas pleine mais pratiquement. Des étoiles commençaient à s’illuminer dans ce ciel noir. Je remis la tête de Yuri, délicatement, hors de sur mon épaule et j’enleva mon manteau pour le mettre sur les épaules de Yuri. Il faisait froid et je ne veux pas qu’elle attrape froid parce qu’elle dort. Je ne veux non plus la réveiller car je crois, à en juger par de petite cerne qui s’installent près de ses yeux, qu’elle n’a pas beaucoup dormit ces derniers temps. Un moment de repos lui ferait le plus grand bien, je crois. Lorsque je me suis assis de nouveau, sa tête retomba sur mon épaule. J’entendis la blondinette parler. Un nom comme Hara, non Haru. Mais qui est ce Haru? Je me tourna vers cette somnolente qui, apparemment, parlait dans son sommeil et je vis un larme qui descendit vers sa joue. Je ne savais quoi faire alors je serra Yuri dans mes bras. Je n’ai jamais vécu quelque choses comme cela et je ne sais quoi faire dans ces moments pareils. Je perd tout mes moyens et je fais se qui me semble le plus logique dans la seconde qui vient.

Yuri ouvrit doucement les yeux. Elle mit un moment pour se souvenir d'où elle était et de se qu'elle faisait là. Elle se souvint. Elle était sur le toit, avec Egawa. Elle devait s'être endormie. D'ailleurs elle se souvint qu'elle avait encore rêvé des évènements des dernières années. Cette histoire ne la lâcherait donc jamais.

Puis elle se rendit compte que le professeur la tenait dans ses bras. Bon ok. Là y avait un truc qu'elle avait loupé. Pas qu'elle trouvait cela désagréable... bien au contraire ! Mais bon. Comme ça d'un coup, elle était un peu prise au dépourvu. D'ailleurs ses joues commencèrent à prendre une forte couleur rouge. Elle serait bien restée là en temps normal, surtout qu'elle se sentait étrangement bien dans les bras du professeur et puis d'habitude c'était plutôt son truc les gestes affectueux. Mais là elle était vraiment gênée. Elle n'était jamais gênée normalement !

Toujours est-il que la blonde ouvrit de grands yeux et sursauta brusquement en s'écartant un peu sans pourtant sortir des bras du jeune professeur. Ses joues la brûlèrent alors qu'elle levait les yeux vers son collègue.

- Ah euh... je... pardon ! Je me suis endormie ! Désolée !

Yuri se détourna pour cacher les rougeurs de son visage. Mais qu'est ce qui lui prenait à la fin, pourquoi elle réagissait comme ça ? Ce n'était rien pourtant !

Je me détacha de cette étreinte lorsque cette blondinette sursauta. Mais qu’est-ce que je faisais à la fin! Ce n’est pas mon genre d’être aussi ‘’ Affectueux’’. Mais, des larmes coulaient sur son visage et, je ne savais pas trop quoi faire car je n’ai jamais eu personne à consolé ni personne me consolant alors c’était la seul chose que j’avais penser à se moment. Je regarda cette jeune femme qui, semblerait-il, avait rougit.

-Ah..heu..Je..Pardon. Je me suis endormie. Désolé.

Je repris mon aire indifférent que j’avais quelque peu égaré pendant un moment et je me remis dos au mur. Je remarqua que Yuri détourna son regard et je me demandais bien pourquoi.

- Tu pleurais pendant ton sommeil et j’ai comme plus est essayer de te réconforté...... Je ne sais pas se qui m’a prit.

Comment on peut savoir comment agir avec quelqu’un si cette personne en question n’a jamais eu personne? Et bien je n’en sais rien car je suis cette personne. Un homme qui a beaucoup de malheurs et très peu de bonheur. Mais celui-ci ne montre point se qu’il ressent. Non, je me fais plutôt à l’idée qu’être indifférent signifie vouloir la paix mais je me trompe. J’ai peur qu’un jour tout mes sentiments explosent d’un coup et que cet évènement tombe à l’extérieur de mon chez moi.

Je me souvins qu’elle avait parlé d’Haru... Mais qui peut-il bien être. J’espère que ce n’est pas quelque chose comme j’ai vécu. Des images du passé reviennent en mémoire, comment oublier. Je serra les poings et lorsque je réalisa ceci je me calma.

- Et il y a aussi que vous avez fait référence à quelqu’un nommé Haru... Je réalisa se que je venais de faire mais je me tus.

- Tu pleurais pendant ton sommeil et j’ai comme plus est essayer de te réconforté...... Je ne sais pas se qui m’a prit.

Yuri sursauta et passa ses mains sur ses joues. C'était vrai, elles étaient encore humides et maintenant qu'elle y pensait, elle se souvenait avoir pleuré dans son rêve. C'était très gênant. Pleurer comme ça devant quelqu'un ce n'était pas son genre. Surtout pas devant quelqu'un de qui elle essayait de se faire remarquer. Son truc à elle c'était la provocation, pas de faire la jeune fille sensible. Elle se sentait d'un pathétique.

Elle s'arma de son habituel sourire enjoué pour le remercier mais en se retournant, elle se stoppa en voyant l'air inquiet et... troublé ? Il était difficile de cerner les sentiments du professeur à travers son air impassible. Mais elle avait remarqué ses points serrés et quelque chose de douloureux dans son regard. Elle en fut si troublée qu'elle ne put pas parle mais il le fit à sa place.

- Et il y a aussi que vous avez fait référence à quelqu’un nommé Haru...

Yuri ouvrit de grands yeux au nom de son frère (et accessoirement se demanda quand il choisirait entre le tutoiement et le vouvoiement...). Son rêve lui revint en mémoire et elle ferma les yeux pour essayer d'effacer la vision de ce souvenir. Elle leva ensuite les yeux vers le professeur, sans sourire cette fois. Pas la peine de faire semblant et au réveil elle n'en avait tout simplement pas la force. Elle fit néanmoins un effort pour adopter une expression neutre. Elle inquiétait déjà suffisamment son jumeau avec ça pour avoir besoin d'embêter quelqu'un d'autre.

- Haru c'est mon frère jumeau, il... il a eu un accident il y a quelques années, il a fait quelques mois de coma et depuis il est paraplégique. Ce n'est pas vraiment un bon souvenir.

Ses sourcils se froncèrent et elle sera les poings en pensant au responsable de l'accident. Ce sale type qui avait pris le volant en ayant trop bu et qui n'avait rien eu, même pas un bleu et qui arrivait encore à se plaindre des dégâts provoqués à son véhicule. Il ne méritait rien d'autre que d'échanger sa place avec la victime. Si on ne l'avait pas retenue elle serait surement allée lui casser les jambes elle même. Sur que son frère lui en aurait voulu à mort après. Mais ça elle s'en foutait bien. Elle réussit à se calmer et elle leva les yeux vers le professeur.

- En tout cas merci, c'est très gentil d'avoir voulu me réconforter ça me touche... beaucoup.

Et elle lui fit un sourire de gratitude. Elle s'aperçut alors que sur ses épaules, il y avait un manteau qui ne lui appartenait pas et jeta un regard interrogateur à Egawa.

Cette jeune femme ouvrit grands les yeux lorsque j’avais prononcer ce nom. Celle-ci se tourna vers moi mais elle avait perdu son sourire. Je voulu répondre quelque chose mais celle-ci me devança.

- Haru c'est mon frère jumeau, il... il a eu un accident il y a quelques années, il a fait quelques mois de coma et depuis il est paraplégique. Ce n'est pas vraiment un bon souvenir.

Ses sourcils se froncèrent et elle sera les poings . Je ne voulais pas lui faire du mal en disant cela. Cela doit être difficile pour elle de ne pas penser à cet accident. Il y a des fois où je me sens complètement stupide comme en se moment.

- Je m'excuse de vous avoir ramener ces mauvais souvenirs.

- En tout cas merci, c'est très gentil d'avoir voulu me réconforter ça me touche... beaucoup.

Je ne savais pas trop quoi dire alors je me tus tout simplement. Ce n'est que lorsque cette blondinette me fixa d'un être perplexe qui me fis à mon tour songeur.

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Qu'est-ce qu'il y a?

Se qu'il y a ? C'était une bonne question. Qu'est ce que faisait cette veste, qui n'était manifestement pas la sienne sur les épaules de la jeune surveillante ?
Yuri souleva ses épaules et désigna du menton le vêtement déposé sur ses épaules. En y repensant évidemment que c'était celui du professeur, personne n'aurait pu passer juste pour déposer une veste sur les épaules. En y pensant elle se sentit rougir. Egawa était vraiment quelqu'un de prévenant.

- Ce manteau c'est... c'est le tiens je suppose ?

Question idiote. Elle retira le vêtement de sur ses épaules et le rendit au beau jeune homme en lui souriant.

- Merci tu es vraiment bienveillant avec une tête de linotte comme moi.

Elle se releva, épousseta un peu ses vêtements et ramassa son livre.

- Bon je vais être en retard moi à ce rythme. Au boulot !

Avant de partir, elle réfléchit un moment puis se retourna.

- Ce soir, après le repas du soir ce n'est pas moi qui m'occupe de l'internat, c'est une fois par semaine. Je... Tu es libre pour une sortie comme la dernière fois ?

- Ce manteau c'est... c'est le tiens je suppose ?
- Et bien oui, Je ne voulais pas que tu attrapes froid pendant que tu dormais.
Celle-ci me redonna mon manteau et me remercia avant de me dire qu'elle allait être en retard au boulot. Elle marcha vers la sortie mais avant de partir elle s'arrêta et me demanda:

- Ce soir, après le repas du soir ce n'est pas moi qui m'occupe de l'internat, c'est une fois par semaine. Je... Tu es libre pour une sortie comme la dernière fois ?

Je réfléchis quelques secondes et je lui dis:

-Je suis d'accord mais ne souhaiterais-tu pas te reposer? Avec le travail et les études, tu ne dois pas beaucoup te reposer.

Je réalisa se que je venais de dire me faisais penser à une grand-mère...Suis-je sérieusement entrains de me comparer à une grand-mère? Oui. Je me sens décourager. Je suis peut-être bienveillant, mais à se point? Ah! Mais bon, cela est vrai. Elle devrait se reposer plutôt d'aller erré dans les bars. Bref, se ne sont pas mes oignons. Je suis certain qu'elle aura une réplique comme celle de l'autre soir...

-Je suis d'accord mais ne souhaiterais-tu pas te reposer? Avec le travail et les études, tu ne dois pas beaucoup te reposer.

La jeune fille soupira en levant les yeux aux ciels, ses mains derrière son dos. Puis elle fit un sourire joueur au professeur, ses yeux pétillants de joies et de malice. Il avait accepté et ça lui faisait énormément plaisir. Même plus que se qu'elle pensait. Elle n'allait quand même pas annuler pour un peu de fatigue.

- T'inquiètes pas sensei, je suis plus résistante que ça c'est pas un petit coup de fatigue qui aura raison de moi ! La petite sieste de tout à l'heure m'a fait un bien fou et puis sortir et s'amuser c'est aussi une façon de se reposer et se changer les idées non ? Et puis tu dois surement avoir plus de boulot que moi !

Ouais, elle était comme ça Yuri, toujours à s'inquiéter pour les autres outre mesure mais jamais inquiète pour elle même. En attendant, elle allait de nouveau pouvoir sortir avec son sensei préféré et passer une soirée agréable en bonne compagnie. Elle commença à partir en lançant les détails.

- Bon bah on dit 20h au bar de l'autre jour ! à tout à l'heure !

Puis elle partit au pas de course pour ne pas être en retard à la cantine et se faire remonter les bretelles.