Nostalgie [ Pv Mark~ ]

Que c'est beau, les nuages, la pluie. J'étais dans le hall d'entré, restant au sec tandis que les autres couraient en sortant de l'établissement ou sortaient leur parapluie. Moi, je regardais tranquillement ces gouttes d'eau, quelques peu hypnotisé par celles-ci.

« Ploc ploc ploc»

Le bruit que faisait ces millier de goutte qui retombaient au sol. Ce bruit était apaisant en même temps qu'il était énervant dans son brin de nostalgie. Cette pluie me rappelle des souvenir que je voudrais bien oublier. Par contre, cet enfer m'a permit d'être ce que je suis aujourd'hui. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose d'être devenu ainsi? Je ne sais même pas si je suis capable de distinguer le bien du mal et je m'en fiche un peu. Un sourire faible traversa mes lèvres suivit d'un regard presque vide puis j'ouvris la porte de ce hall pour me diriger je ne sais où.

Je marchais, marchais, marchais sous cette pluie battante comme si aujourd'hui n'était qu'un pur rêve, qu'un pur cauchemars. Je déambulais dans les rues, passant souvent à deux doigts de la mort. Je ne sais pas ce que j'avais, mais je ne me sentais pas bien, pas moi-même. Ça arrive tout le temps lorsqu'il pleut. Je me sens comme cette fois, cette affolement pour ma vie sachant très bien que si je me faisais prendre, je ne serais plus là aujourd'hui. Était-ce une bonne chose que je sois toujours envie outre pour la mort qui me suit partout où je vais? Et si je mourais, qu'adviendrait-il des autres? Ils vivraient bien, heureux.

Ce lac qui me sauve toujours de cet univers encore plus macabre que celui que j'ai l'habitude d'avoir. Cet endroit où ces souvenirs disparaissent peu à peu. Bien qu'il me laisse toujours nostalgique dans ces temps ainsi où la pluie ne fait que tomber fort. Je retrouve toujours mes esprits qui me manquent. Ce qui est du moins plus joyeux c'est qu'il n'y a jamais personne dans ces températures, ce qui fait que mon regard blesser ne parait pas aux yeux des autres. Je ne suis pas faible, je ne veux pas que quiconque croit cela de moi.

Je réalise après quelques minutes que je suis trempé comme à toutes les fois. Le vide qui m'envahissait, commençait à s'estomper peu à peu, ne laissant que mon sourire faible paraître ma faiblesse de ces jours. Je m'assit sur un banc et regardais tranquillement les gouttes tombées.

« I'm scared to get close, but I hate being alone. I long for that feeling to not feel at all.»

Les nuages étaient d'un gris monstrueux. Si je n'étais pas moi, je me serais enfuis avant de devoir confronté la tempête qui approchait à grand pas. La pluie coulait sur mon visage alors que je fermais les yeux pour mieux la ressentir sur ma peau.  C'était à la fois doux et douloureux sans compté que les gouttes d'eau étaient terriblement froide. Mes cheveux étaient complètement mouillés et m'écommodaient puisqu'ils étaient dans mon visage. Je les mis en arrière avec ma main en regardant les alentours. Il n'y avait rien à l'horizon, seul la pluie rendait ce paysage moins triste, moins seul.

- Hey ! Salut, t'es au lycée Gakuen, non ? 

Je sursautai et me tourna subitement vers cette personne que je n'avais pas vu d'un regard surpris. Mon coeur qui avait repris ses battements ordinaire après cette reprise de scénario de ma vie ratta un battement. Ce garçon, je l'avais déjà vu quelque part, évidemment puisqu'il venait de me de me demander si j'étais de Gakuen. Il semblait être albinos, ses cheveux argentés lui donnait un air plutôt mytérieux..... Et son corps semblait subir des entrainements plutôt corriace. Cela me pris quelques secondes avant de me rappeler de ce visage qui était incrusté dans ma mémoire. Karl..... Non, Mark, oui. C'était quelqu'un de très populaire, détesté par un étudiant dans sa classe. J'étais d'accord avec le blondinet. Il avait un visage détestable, beaucoup trop joli et je le sais pour toi. De plus, il m'avais donné de l'attention, ce que je ne voulais justement pas.

Disparaitre aurait été mon plus beau souhait.

Je lui fis un sourire, triste, mais d'autant plus mesquin. Le bruit des gouttent tombant sur les feuilles, le sol, ma peau ou la peau de mon interlocuteur faisait disparaitre, oublier les mots et tout autres bruits qui se créait autour de moi. C'était paisible, avant que la voix stidante de l'autre me perse les oreilles, gâche cette harmonie.

- Oui, Tu es Mark non? Le capitaine de foot.

J'allais ajouter des choses que peut de gens ne voudrais entendre sur sa personne, mais je me suis dit que je devrais me taire. Je n'avais pas trop envie de butter quelqu'un aujourd'hui, encore moins de me faire battre à mort. Cette personne était irritante de perturber mon calme, ou plutôt m'alerter alors que je venait de faire un mauvais rêve éveillé.

- Tu devrais pas rester là comme ça, tu vas tomber malade...

Je lui souris, un sourire doux et calme comme à mon habitude pourtant avec ce regard triste que je m'efforçais de cacher.  

- Merci, mais je vais bien. Si tu as tant peur de prendre froid, l'athlète, rentre chez toi.

Je rigolai un peu. Il était drôle de s'inquièter pour ma santé tandis que lui semblait avoir courru. Certes, j'étais trempé et à la limite, j'amais bien ce fait de l'être. C'était amusant le fait d'avoir mes vêtements collé à ma peau.

Et bien, un sportif pouvait avoir un peu de mémoire.... C'était bon à savoir. Tu ne pouvais malheureusement pas écrire dans ton carnet puisque cela ne servirait à rien, la pluie l'aurait avalé et ton papier serait inutilisable. En parlant de cela, tu en avais un dont la page couverture était en cuivre. Celui-ci se retrouvait dans ta poche de ton veston. Tu n'y avais pas pensé avant maintenant, mais celui-ci devait forcément être inutilisable à l'heure qu'il est. Allen, ça faisait longtemps qu'on ne t'avais pas appeler ainsi, les gens t'appelant souvent '' le sociopathe'' , '' le cinglé'' ou tu avais même entendu par le bouche de quelque personne '' le terroriste''. Tu te demandais pourquoi tu t'acharnais ici. Bien que c'était ton but que tout le monde te détestes, tu en avait assez de tout ça. C'était ridicule et tu le savais très bien, vouloir des amis, au fond de toi, tu adorerais, mais c'était impossible car la seule chose que tu ferais, serait d'amener la mort vers eux. Tu as vu trop de proche mourir, tu ne veux pas d'autre personnes qui décède par ta faute. Tu n'es qu'une malédiction, qu'un sale type qui ne sait pas pourquoi il est encore vivant aujourd'hui.

- Ne t'en fais pas pour moi non plus. Je cours, ça m'évite de prendre froid. Moi, je tiens à ma santé. Et puis je dis ça parce que ça m'embêterait de me dire que j'aurais pu essayer d'empêcher un camarade d'être malade et que je n'ai même pas essayé.

Alors il avait pitié de toi. Il était inquiet non pas pour toi, mais bien pour lui de ne pas avoir de remord, que ce soit petit ou grand. Après avoir analysé tant de gens, vu les ressemblances entre chacun, tu pouvais en déduire bien des chose sur cette personne populaire, mais tu les garderais en cas de besoin, comme arme. Tu ne fis que lui sourire, cette personne était bien hypocrite, se croyant probablement gentille, mais ne voulant juste pas avoir des regrets. Ces gens, tu les méprisaient face à leur fausse modestie, le fait qu'ils se mentent à eux-même aussi tu ne pouvais pas le supporter. Bien que tu pouvais, évidemment, te tromper sur tes propos plutôt douteux, tu en étais certain, mais tu ne montras pas ce dégoût envers cette personne car comme plusieurs ont dit '' Aime ton ennemi''. Oh! Mais tu l'aimais déjà. Tu aimais ce mépris que tu avais envers lui et ton sourire s'agrandissait.

Un éclaire. Tu regardais cette source lumineuse, cette grande énergie venant du ciel et comptas. 1...2...3...4....5. Boum! Le tonnerre le fit entendre. C'était plutôt loin. Tu repensait à cette journée, pareil comme aujourd'hui, pluvieux où les coups de tonnerre se faisait entendre. La tempête était en train d'éclater et tu t'échappais de cet orphelinat, de cette prison pour enfant, de cette torture physique et mentale. Le jour où tu as enfin pu goûté à la liberté, mais où tu as vu la mort concrète qui t'eus filé entre les doigts. Tu caractérises souvent la mort comme une araignée qui tisse tranquillement sa toile, laissant pourtant des imperfections dans celles-ci et certains insectes passent entre les fils sans s'en rendre compte tandis que certaine personne se font prendre dans cette toile. Et il y a des personne comme toi qui passe sans cesse entre les fils, désirant être pris au piège, mais n'amenant que d'autre insecte à se prendre dans ce fil. Tu détestes que les autres te suivent ou s'intéresse à toi pour cela. Alors c'est amusant de voir quelqu'un comme lui penser à autre chose que lui-même, mais ayant toujours cette hypocrisie en lui.

- Pourquoi ne pas aller discuter dans un endroit plus abrité, ça nous évitera de tomber malade ou au moins de hurler pour se faire entendre.

Tu avais une forte envie de lui répondre des choses complètement méchante, douloureuse autant pour lui que pour toi, mais tu te retiras entendant un autre coup de tonnerre. Tu soupiras. Ce mec n'allait certainement pas te lâcher ainsi et c'était bien triste. Avec la chance que tu avais lorsque tu étais avec autrui, ce jeune homme pourrait très bien se faire frapper par la foudre sans que cela ne t'atteigne et avoir une autre personne sur la conscience, en particulier dans ces moment ou ta seule envie était de pleurer, de crier et de frapper tout ce qui était devant toi, malgré ton calme apparent. Tu te levas et marchait vers une petite cabane avec un toit ne sachant pas où aller. Tu te rassieds avant de regarder l'argenté d'un air se voulant heureuse. Tu sortis ton cahier de ta poche et comme tu l'avais prévue, l'eau, comme pour tes vêtements, c'était imbibé, effaçant au passage les derniers écrits de cette semaine comme si celle-ci n'avait jamais existé. Tu aimerais tant faire cela avec tes souvenir, écrire des jours heureux, mais tu ne pouvais inventé une vie et la vivre réellement. C'était impossible.