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 The Barcode ... 0000000000.2

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Misha Ishikeli

Misha Ishikeli


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MessageSujet: The Barcode ... 0000000000.2   The Barcode ... 0000000000.2 I_icon_minitimeJeu 20 Sep - 20:08


The barcode



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Caïn marchait d'un pas tendu . Le jeune homme risquait de se faire contrôler par la police . Bien sur, son code était en ordre, chez lui tout était en ordre, depuis son enfance il était un citoyen modèle, sa maison aux normes, des caches sur chaque prises, même s'il n'avait pas encore d'enfant, des embout en caoutchouc sur chaque coins . Sa femme l'attendait pour manger, il venait de terminer son travail, il tenait sa pochette dans sa main droite, dans la gauche son téléphone qui éclairait ses pas . Un bziip retentit, un message . Sur l'écran, annoté "Marie" . Il cliqua distraitement, oubliant que le soir les contrôles était fréquent, et que depuis l'arrestation de cet insoumis, il n'avais jamais plus vu les gardiens de la paix comme avant . C'était une unité spéciale, chargée non pas d'arrêter, mais de tuer les hérétiques . Cet homme sans code au poignet, descendu d'une balle, il avait vu son regard suppliant, et était passé outre, il avait appelé les forces de l'ordre . Bien sur, il ne s'en voulait pas, mais maintenant il avait peur d'être contrôlé ...
Il regarda le message de Marie . Il aimait beaucoup la jeune femme d'une trentaine d'année, ses cheveux châtains, ses yeux verts qui pétillaient d'intelligence et de malice . Ils n'avaient pas encore reçu de lettre, et tant qu'ils n'en auraient pas reçus, il n'aurait pas le droit d'aller se chercher un enfant . Souvent, Marie en pleurait, ils avaient déjà laissé deux poupons d'a peine deux jours dans l'orphelinat . Ils avaient vu des mères hurler, a qui on arrachait l'enfant, des adolescents qui n'avaient jamais étés choisis ... Marie, elle, droite comme un iota avait tendus les jumelles, leurs avait laissé un souvenir digne, et les infirmières ne s'en étaient même pas préoccupées, elles avaient presque jeté les gamine, des bébés dans leur couffin ... Et Marie avait arrêté de manger pendant deux semaines, tant qu'elle avait été sondée pour se nourrir . Il lui avait juré qu'ils auraient des enfants, autant qu'elle en voudrait . 
Pour une rare fois, leur mariage a eux était un mariage d'amour, celui de son frère était un mariage arrangé, et il plaignait sa belle soeur . Celui de la soeur de Marie en était un aussi, mais elle avait eu de la chance, et au de quelques mois, elle avait compris qu'elle l'aimais . Caïn lui fixait Marie depuis toujours, elle n'avais fait attention a lui qu'en seconde, et avait refusé homme sur homme, jusqu'à ce que sa "mère" comprenne . La jolie rouquine répugnait a céder ses jumelles a une famille inconnue . Lana et Allie, voilà les noms que leurs différentes mères leurs avaient donnés . Elle, elle les aurait appelées ... Sophie, peut être, et Anne . Mais elle ne désespérait pas, et cela serrait le coeur de Caïn ... 
Il lut attentivement le message cette fois, au lieu de se perdre dans la contemplation du souvenir de son épouse . 
" Rentre . Vite ." et rien de plus, il écarquilla les yeux et composa le numéros de téléphone de sa femme, attendis ...

Bip .

Bip...

Bi-

"-Caïn?!
-Marie ! Qu'est ce qu'il ce passe ? Demandât il, très inquiet, alors que sa femme avait une voix brisée, comme si elle pleurait . 
-Je ... Nous ... J... Ça y est !
-Que ... Quoi ?"

Caïn avait du mal a comprendre, qu'y avait il de si important pour que Marie, sa femme si calme, perde ses moyens et pleure ? Il s’inquiéta, et réitéra sa question . Au lieu d'une réponse, il entendit un gloussement, et espéra que c'était du bonheur, et pas du stress . Si ça se trouvait, elle était encore enceinte, et ils allaient devoir de nouveau laisser leurs nouveaux nés . Oh Non, par pitié, pas ça ... Pensa Caïn, il savait que ce serait bien trop dur pour Marie .

"-On l'a, on a la lettre !
- J'arrive ."

Il se retint de sourire, mais a l'intérieur, un large plein emplissait la peur du noir, l'emplissait de bonheur . Ils raccrochèrent presque simultanément, et Caïn rangea le portable dans sa poche, de toute manière il arrivait rue du magnolia, et la rue, bien que faiblement éclairée, il voyait ses pieds . Ses tennis qui dépassaient de son jean . Le cœur léger, il avança son pied .
Et tomba .
Sa main heurta le sol, l'autre un objet étrange, pas en plastique, enfin peut être, si, mais en plastique très dur ... Non, en métal .
Ce qui l'avais fait chuter était ... Un corps ? Et l'autre, a coté ? Il toucha fébrilement le sol, se releva, et vomit . Tout ce qu'il avait avalé depuis hier, et c'était bien peu . Mais il vomit, dans les buissons, tant l'idée d'avoir touché un corps le répugnait .
Prenant sur lui, il s'essuya la bouche avec un mouchoir . le gout infâme du vomit toujours dans la bouche, il s'agenouilla auprès de l'un des deux hommes et comprit que sa main avait glissé sur un pistolet automatique . Voilà, l'objet en métal ... 
Il souleva le poignet de l'homme, donc, pour regarder son code .
L'encre était devenue grise, argentée . Il réprima un haut le cœur . L'homme était Mort, son code barre l'indiquait .

Adieu "08" ... Marmonnât il en utilisant les deux premiers chiffres du code . Il se dépêcha de regarder l'autre, et une lueur d'espoir vacilla dans ses yeux noisettes . Son code a lui était noir, il n'était pas mort . 
Il ressortit son téléphone, appela les secours et la gendarmerie et expliqua qu'il avait trouvé un corps et un homme en vie .
Il patienta bien sur, auprès de l'homme qui respirait toujours, sans toutefois chercher a regarder son pouls . Si le tatouage restait noir, il restait en vie . 
Quand les forces de l'ordre arrivèrent, on le remercia, on disposa un linge sur le numéro 08 et on plaçât l'homme sur un brancard . Un médecin se pencha pour vérifier a combien battait son pouls, puis regarda son poignet .

"-Mort ...
-Comment ça, demanda Caïn, Son code est noir !"

Un policier le repoussa doucement pour aller vérifier et cracha un mot avant de renverser brusquement le brancard : Hérétique .



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Bam . Elle se reprenait un poteau . Bam . Encore un . Pourtant, quand elle leur avait dit qu’elle ne crierait pas, elle était sérieuse, pourquoi Est-ce qu’il fallait encore qu’on la teste ? Elle se rappelait bien l’avoir dit, elle avait été très claire …  « Je n’enlèverais pas mes gants … Nan ! » Bam . Cette fois ci, son nez était en sang . L’un des hommes devant elle sortit un couteau, elle hurla, cette fois ci, et se réveilla en sursaut .

« -Non, tout va bien, ce n’était … Elle reprit sa respiration . Qu’un rêve … »

Elle regarda ses mains blanches, avec ses longs doigts . Parfait pour le piano, lui avait on dit . Elle, elle jouait du violon, tant pis … Ses yeux cherchèrent la source de luminosité, puis s’attardèrent sur le réveil . Il était 05h00, et dans une heure elle devrait se lever, s’habiller et partir en cour . On était le jour de la rentrée, mais cela ne l’inquiétait pas, rien n’inquiétait Allie . Elle savait d’emblée qu’elle aurait des imbéciles dans sa classe, et vu qu’elle ne faisait pas attention au cour, elle aurait des résultats médiocres . Dans le collèges mixtes de snob où ses parents Chris et Anna l’avaient inscrit, rien ne l’intéressait . Enfin presque rien, il y avait peut être deux trois trucs intéressants, les salles étaient chauffées, et elle était nourrie . Il y avait peut être deux où trois camarades de classes qu’elle appréciait, parce que c’était le genre de filles a se salir les mains et faire des conneries . Pas qu’elle ai taguée un mur, elle n’aimait pas ce genre de choses … Non, Allie les filmait, restait en retrait et ne se faisait jamais chopper . Heureusement pour elle d’ailleurs, qui risquait la vie tout les jours, avec ses gants en soie noire, ceux qui cachaient son code .
Jetant un coup d’œil sur la fenêtre, elle remarqua l’interstice . De ce trou tout fin, on avait vu sur les réverbères, et on voyait le soleil perler …
Elle inspira puis expira profondément, se concentra sur cette inspiration . Elle n’avais pas envie d’aller en cour, pas pour revoir ces abrutis … Le pire de tous, c’était sans doute cet Alistair. En seconde, il l’avait coincée contre un casier bleu pour lui voler une montre, elle l’avait frappé, et depuis il lui faisait des coups en douces . Un jour un croche pieds, l’autre un stylos volé . Un gamin, en plus, et chaque fois elle le lui rendait . Allie haïssait les garçons de sa bande, tous des lèches bottes qui le regardaient avec crainte . Oh non, elle ne craignait pas cet abrutis, bien loin de là, c’était sans doute sa seule source de distraction … Et malgré ses crasses inutiles, il n’en restait pas moins quelqu’un d’abordable . De loin, et les jours où elle était de bonne humeur, sinon, il avait des bleu .

« -Allez, ta classe sera bien, pour une fois Izzy sera dedans, tu te mettras a côté d’elle en cours, et les profs ne te collerons pas avec des Pétasses … Allez … »

Elle marmonna encore un peu, pour se donner du courage . Les deux dernières années de cours, elle les avait passée, a côté d’un garçon de la bande d‘Alistair, un brun assez sympa, malgré son idée idiote de révérer un idiot, et l’année suivante, a coté de l’idiot lui-même . D’ailleurs, elle avait beaucoup été convoquée, cette année là, parce que son voisin se plaignait de coup, et d’une grande griffure sur l’avant bras … . Ils avaient souvent été côtes a côtes en retenue aussi . Elle décida de se lever, fourragea les pieds dans ses pantoufles noires, et passa une main sur l’interrupteur de sa lampe de chevet .
Flop . Le petit bruit qui signifie que la lumière est allumée . Elle passa une main dans ses cheveux, bailla, et se dirigea vers la porte . Elle entendit un bruit un peu sourd, et jura . Ce stupide chat s’éteint encore endormit près de l’entrée de la chambre, et il avait du se prendre le bois dans la tête . Un miaulement dérisoire fusa, elle se baissa, attrapa maladroitement l’animal, visiblement sonné, le serra contre sa poitrine et sortit de la chambre . Elle longea le couloir, ouvrit doucement la porte de la cambre de Christi, sa sœur, et y déposa le chat qui alla se caler contre le dos de sa jeune maitresse . La gamine de huit ans n’avais pas cour aujourd’hui, et de toute manière, c’était Sa mère qui lui faisait cour …

En entrant dans la cuisine, Allie décrocha un post-it du frigo, et le lut distraitement .
« Allie, il y a du lait dans le micro-onde, il est chaud . Bisous, papa . »
Elle le froissa et grogna . Elle lui avait déjà dit qu’elle ne l’appellerait pas « papa », il n’était pas son vrais père … Elle entendit son estomac gargouiller, et décida qu’il était temps de le satisfaire . Elle sortit le lait du micro onde, et se fit griller deux tranches de pains . En allant s’asseoir, elle alluma la télé, et regarda les infos en tartinant distraitement de la confiture sur ses tartines .
Elle ne mangea pas vraiment, emballa les tartines dans du papier d’aluminium, et remplaça le post it de son « père » par un post it pour Christi, comme quoi elle lui avait tartiné de la confiture sur du pain . Elle remplit la gamelle du chat, et attrapa ses affaires .

En deux mois, elle avait changé … Elle était devenue une jeune fille bien plus calme, moins violente, mais bien plus sombre . Avant, ses vêtements étaient gris, ternes, sans grands charmes, elle ne se considérait pas comme existant réellement, elle piquait des crises, réclamais ses vrais parents, hurlait … Durant les vacances, elle avait pris sur elle, et avait décidé d’offrir a cet abrutis d‘Alistair _qui se foutait royalement d‘elle, a cause de son caractère rebelle et un peu gamin, qu‘elle n‘avais pas supprimé, mais enfouis _, une personnalité calme . Elle allait démontrer a toutes ces poufs qu’elle était une vraie fille, et surtout, elle allait bien s’exprimer .
Elle regarda un instant la tenue qu’elle s’apprêtait a enfiler, puis sourit . Une jupe courte, en tulle avec des millions de volants, un haut noir en tissus flottant, les manches baillaient, un leggings en lambeau, des gants en dentelles noires, et des chaussures, mais quelles chaussures ! Des mois d’argent de poches y étaient passées, depuis le temps qu’elle lorgnait ses godasses … Bien avant de commencer a s’habiller plus sombre, elle louchait sur les chaussures compensées d’une dizaine de centimètres, qui la rendaient bien plus grande . Elle n’attacha pas ses cheveux d’ébènes, parsemés de mèches rouges dues a une coloration au henné . Elle se brossa les dents, appliqua une couche d’eye-liners, de mascara, et de gloss, et attrapa son sac de « cours », avant de filer vers le bus .

A l’intérieur du véhicule, elle ramena ses genoux contre sa poitrine, y posa son menton et attrapa des écouteurs .
Elle écoutait du nightwish depuis longtemps, mais ces derniers temps, la musique de ce genre l’apaisait … Elle ferma les yeux et laissa son esprit dériver jusqu’à recevoir une bourrade . Elle ouvrit les yeux, et laissa échapper un sifflement méprisant a la vue de l’un des sous-fifres de l’imbécile . Elle utilisa des jurons assez inventifs, se remit debout et le fit changer de siège en lui lançant des regard mauvais, et en pointant ses ongles . Elle n’eut finalement qu’a appuyer a peine sur les bras nus du garçon pour qu’il file . Finalement, être haïe avait parfois du bon …

« -Tu ne changes pas … Déclara une vois derrière elle . »
Elle se retourna et lança un regard dénué d’expression a une fille qui était dans sa classe l’année précédente, lui fit un geste de la main, ou d’un doigt, plutôt, puis un grand sourire mielleux, et finalement se retourna en grognant un avertissement .


Arrivée au lycée, elle se remit a déprimer . La dernière année … Et il avait fallut que ceux qu’elle haïssait redouble comme elle . Quelle horreur … Elle se dirigea vers le tableau des classes, y jeta un regard morne, sans lire la liste des élèves, et se dirigea vers l’entrée du bâtiment A .
La sonnerie retentit quand elle y entra, alors elle alla directement a son cours d’histoire, comme il était indiqué sur la grille . Elle s’assit sur l’une des tables du fond, et ne salua même pas le profs . La salle se remplit d’un troupeau d’élève, aucun ne s’assit près d’elle, ce qui l’a fit sourire . Le cour « débuta », le prof se présenta, leur fit lire le règlement … le fatras habituel, quoi . Elle, elle souriait de toutes ses dents, elle n’avais pas vu Alistair dans le bus, et encore moins dans sa classe . Peut être avait il changé d’école ?! Sa joie retomba quand, le visage ravagé de fatigue, encadré de boucles brunes gelées, il rentra dans la classe .

« -Va t’asseoir a côté d’Allie … marmonna le prof .
-Merde … Grimaçât elle .
-Un problème ? Demanda le prof, tandis qu’Alistair lui lançait un sourire sarcastique auquel elle répondit par un regard blasé .
-Je disais, que j’en avait marre de ne pas vous entendre, puis-je avancer ?
-Quelqu’un veut céder sa place ? Non ? Tant pis Mademoiselle … »

Il lui lança un coup de poing amical dans l’épaule, elle lui répondit par un regard méchant . Il prit un air vexé, et de toute l’heure, ils s’ignorèrent . Et ce fut pareil pour toutes les autres heures, ou, étonnement, ils furent placés l’un a côté de l’autre . A la fin de la matinée, Allie voulait étriper son voisin de table .

Quand elle passa pour le self, sa carte de cantine clinqua, elle traversa l’allée a la recherche d’une table vide . A son plus grand étonnement, c’est de son plein grès qu’un garçons qu’elle connaissait bien, aux boucles brunes, et au sourire ironique vint lui demander de s’asseoir près d’elle . Elle répondit oui, sans faire gaffe puis se maudit .

« Ecoute, Black, J’suis désolé pour le coup du casier, en seconde, mais t’vas peut- être finir par le digérer nan ? Ça fait quatre ans que tu tire une gueule d’enfer .
- T’es idiot ou tu fais exprès ? Sérieusement, je vais être obligée de me coltiner un illettré tout les jours, alors en rajoute pas, parce que j’ai eu mon quota de colles par ta faute, alors va te faire foutre, j’ai pas que ça à faire, d’entre tes minables remarques sur le fait que j’était moi-même minable, en seconde .
-Ah arrête tes conneries, tu pourrais au moins sourire un peu nan ? J’parie qu’t’es plus cool que t’en a l’air .
-Casse toi, avant que mon poing n’écrase ta belle gueule … »

Un ricanement souleva Alistair, aussitôt masqué par une quinte de toux très peu crédible .

-C’est ça, rigole .
-Finalement, j’t’aime bien, Black … »

Elle leva les yeux au ciel, et continua de piocher dans l’assiette d’un air distrait . La journée promettait d’être longue .
Avant de partir en cour, elle souleva son plateau, un regard toujours assassin et un sourire très peu sympathique sur les lèvres, personne ne l’approchât, et c’était bien le but .


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« -Suis rentréééééée ! Cria-t elle, devant l’escalier, avant de balancer son sac sur les marches de celui-ci . »

On entendit un gros bruit, comme une cavalcade dans les hautes marches de bois, et attrapa sa petite sœur au vol .

« -Alliiiiiiiiiie ! »

Depuis longtemps déjà, toutes deux étaient proches, et cela lui faisait très plaisir .Elle tapota la tête de sa petite sœur, et la repoussa pour attraper son sac . Elle étudia le visage de Christi, et éprouva un pincement au cœur en la fixant dans les yeux . Cette gamine était trop candide, et trop gentille, mais comme partout, les élèves de la classe d’Allie avaient des frères, des sœurs, et personne n’aimait Allie . Depuis toujours, elle se rebellait contre la société, depuis toujours, elle crachait ouvertement sur le futur, sur les cours … Et depuis peu, elle portait des gants . Quand elle marchait dans la rue, elle entendait des mots déplaisants, les gens la traitaient d’hérétique, parfois … Et ce n’était pas pour lui déplaire, elle qui haïssait cette société, ou tout était basé sur un code barre, niché au creux du poignet, qui vous dictait tout, jusqu’à votre mariage …
Alors elle avait choisis de risquer sa vie . Elle n’avais pas non plus porté atteinte a son code, elle n’était pas suicidaire tout de même ! Non, mais il y avait quelque choses d’étrange dans le personnage d’Allie, qui faisait qu’elle n’était pas appréciée . Au lycée, on appelait les élèves par leurs numéros, comme partout ailleurs, mais elle, elle appelait ses camarades par leur prénom … Quand elle décidait de les appeler … Ce qui était rare … A part peut être, Alistair d’ailleurs, qui l’appelait par son nom et non par son prénom depuis la seconde, sinon on l’appelait « Allie », Ou tout simplement « L’autre » … Elle avait aussi eut droit a l’habituel « hérétique », mais quelques coups avaient arrangés tout ça … Pareil pour le coup ou Christi était rentré en larme car des lycéennes de la classe d’Allie l’avaient prise a part pour lui expliquer que sa sœur était une dégénérée, et qu’il fallait la coffrer . Elle avait dût casser le nez d’une d’entre elle, et les autres avaient étrangement disparus . Elle avait réglé le tout a sa manière, ses parents ne savaient pas, côté Christi, c’était oublié, côté des filles … Si elles ne voulaient pas passer pour des brutes qui agressent les gamines de huit ans, elles avaient tout intérêt a dire qu’elles s’étaient cognées ensemble contre un mur .
Sinon, on osait pas approcher Allie . Elle était trop sombre, et trop dure . Les sourires qu’elle lançait n’était jamais amicaux, alors on l’évitait .

« -C’est quoi tes exercices ? 
-Des maths, des tables de multiplications a réviser, et une opération .
-T’as besoin d’aides ?
-Euh … Ouais, ce serait cool . Tu veux bien ?
-Bien sûr, j’suis pas là pour ça ? »

Sa sœur lui lança un regard amer, elle n’appréciait pas son point de vue, et elle le laissait comprendre . Il y avait souvent eu des discutions animées, avant, aux repas, quand Allie hurlait qu’elle voulait ses vrais parents . Christi ne comprenait pas, elle avait eu la chance de s’acclimater très bien . Pas qu’Allie n’aime pas ses parents, elle adorait tous ceux qui vivaient avec elle, que ce soit son père, sa mère où sa sœur adoptive, tout allait parfaitement bien . Elle nourrissait juste une certaine, haine envers le chat, qui rapportait des puces, des viscères de rat, et des têtes de souris, mais ne le laissait pas voir, et le traitait comme un chat .
Elles s’assirent sur la grande table de la salle a manger, repoussèrent le panier de fruit, et dans un geste mécanique identique jetèrent leurs affaires sur le verre suffisamment solide pour ne pas casser sous le poids . Il y eut par contre un crissement désagréable, qui se fit entendre … Sans doute a cause des fermetures éclairs .

« -Mmh et là ? Comment je fais ? J’ai trois tas de nombres, au lieux de deux …
-ET ben, tu fais les aditions comme d’habitude, mais avec un chiffre en plus, regarde, c’est tout simple … »

Allie attrapa un stylos dans sa trousse, arracha une page de cahier et montra a sa petite sœur . Les trois chiffres superposés donnèrent du fil a retordre a Christi, qui finalement s’en tira très bien .

« -Et la virgule ? Je la mets ou ?
-ça dépend, tu as quoi comme chiffres après la virgule ?
- Euh … Je fais plus ?
-Voilà, et ensuite, tu remet la virgule là ou elle va . Tu comprends ?
-Nan … Pas grave, je me débrouillerais, merci . »

La gamine plaqua un baiser sonore sur la joue de sa sœur, et se faufila dans sa chambre . Allie regarda le bazar de cahiers sur la table, rangea les siens sans toucher aux devoirs, et posa le cartable rose de sa sœur sur les marches des escaliers pour qu’elle aille le ranger . Elle attrapa ensuite une barre de céréales, et grimpa les marches quatre par quatre pour aller s’installer sur le siège de son ordinateur . Elle tapait son mot de passe quand un message apparut sur l’écran de son portable .
Elle arrêta ce qu’elle faisait pour le lire, puis l’effaça . Souvent, elle recevais des messages de ce genre, des messages des autorités, qui se servaient de leurs codes barres pour leur définir un emplois du temps . Il y avait écrit « Faire un jogging au parc . Possibilité de rencontre avec un second code . Mettre un tee shirt rouge . »
Elle ricana et se remit a son ordinateur . Comme si elle allait y aller … Comme si elle allait se changer pour faire plaisirs a un inconnus qui viendrais courir . Comme si elle, allait courir !

***

«- ‘Suis lààà ! Christi, range ton sac ! »

Allie décrocha le regard de son ordinateur portable, le ferma, et descendit péniblement les marches d’escaliers ...

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A suivre *-*
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